Pour rendre ces programmes agricoles viables dans le climat rigoureux de Tambacounda, Le Korsa a financé l’installation de puits forés équipés de pompes à énergie solaire dans chaque village, offrant ainsi aux femmes un accès à l’eau toute l’année. Cela permet une agriculture continue, ce qui était auparavant impensable. Pendant la longue saison sèche de Tambacounda – d’octobre à mai, les températures atteignent plus de 40 degrés sans pluie – les villageois n’ont pas pu cultiver. Les puits ont donc été sources de transformations à un tel point qu’à Sinthian, les gens ne se réfèrent plus à la saison sèche comme à la «saison de la faim», puisqu’ils peuvent désormais y produire de la nourriture.
Parallèlement à l’installation des puits, Le Korsa a aidé les femmes de chaque village à acquérir des terres pour une ferme communautaire, puis à s’organiser en collectif de travail pour la gestion des parcelles. Ces collectifs sont entièrement autonomes, mettent leurs fonds en commun et appliquent leurs propres politiques en matière de responsabilité et d’absentéisme. Au sein des collectifs, il existe des sous-groupes plus petits, chacun ayant son propre chef de groupe.